La phytologie
La phytologie est l’étude des plantes. On les trouve partout, aussi bien dans notre assiette, nos boissons que nos vases et nos jardins. Ici, on s’intéresse aux plantes médicinales. Le 11 septembre 1941, le diplôme d’herboriste était supprimé à la demande des pharmaciens qui y voyaient une concurrence déloyale. Actuellement, on assiste à un renouveau des plantes. Laboratoires et industriels sont de plus en plus nombreux sur le marché des plantes et ce sous différentes formes galéniques modernes ou classiques.
Aujourd’hui, les gens aspirent à un mode de vie plus sain. L’urgence de protéger le milieu naturel dans lequel nous vivons, l’abus de prescriptions chimiques (sources d’effets secondaires nocifs et de maladies iatrogènes) fait que les plantes reviennent à l’ordre du jour et représentent une alternative à la médecine chimique. De plus, la science permet de valider le savoir empirique ou de découvrir d’autres vertus du végétal.
Exemple sur la forme : la colchique a un bulbe en forme de gros orteil. On l’a donc utilisé pour soigner la goutte, depuis le 5ème siècle, bien que la colchicine, analgésique et diurétique, ne fut découverte qu’en 1819. Le Ginkgo biloba avec une feuille en forme de cœur et donc bonne pour la circulation sanguine.
L’infusion : Mettre les plantes dans l’eau froide. Faire chauffer et arrêter juste avant l’ébullition. Couvrir et laisser infuser une dizaine de minutes.
Extrait sec ou poudre micronisée (P.M.) : Plantes sèches réduites en poudre (et éventuellement conditionnées en gélules).
Nébulisât : Infusion ou décoction concentrée puis évaporée avec un courant d’air chaud (150-200°). On récupère alors les principes actifs, sous forme de poudre. (Concentration des principes actifs).
Extrait fluide : Extraction sur plantes sèches, par l’alcool et par l’eau, puis concentration par évaporation.
Extraits de Plantes Fraîches (E.P.F.) : Teintures mères de plantes de culture biologique (Laboratoire Bioforce).
Suspensions Intégrales de Plantes Fraîches (S.I.P.F.) : Plantes fraîches plongées dans un bain d’azote liquide à -196° (cryogénie). Les plantes sont alors broyées puis mises en suspension dans une solution d’eau et d’alcool, avec retour à la température normale (Laboratoire Phyto industrie).
Les sucs de plantes fraîches : Extraits obtenus par simple pression des plantes fraîches et conservés sans adjonction d’alcool ou de conservateur (laboratoire Salus).
Les Extraits de Plantes fraîches Standardisées (E.P.S): Extraits obtenus par pression de plantes fraîches de culture biologique cryobroyées, puis par « lixiviation » de la plante avec des alcools de degrés croissants. L’alcool est ensuite éliminé à la chaleur douce, puis l’ensemble est réuni et stabilisé dans de la glycérine végétale (Laboratoire Phytoprévent).
Les quantis : on assiste ici a une proto extraction sans solvants, alcool ou autre produit. C’est un procédé breveté permettant ainsi d’obtenir l’intégralité de la cellule végétale. On a ici une véritable notion de totum. L’ensemble est ensuite stabilisé avec de la glycérine végétale (laboratoire LPEV).
La phytothérapie n’est pas anodine et il est nécessaire de voir un spécialiste pour une utilisation sans danger. Certaines plantes peuvent êtres toxiques. De nombreux ouvrages sont disponibles et c’est dans ce but que je propose un stage découverte des plantes. Connaitre les principales sphères d’application les galéniques et pouvoir les utiliser en sécurité. De plus aujourd’hui nous avons a notre disposition les formes EPS ou QUANTIS qui sont vraiment remarquablement adaptées a notre vitalité avec une grande simplicité d’utilisation.


